Présentation du Vol à Voile

Comme l’avion, le planeur est un « aérodyne », il est un « plus lourd que l’air ». En revanche, il vole sans moteur et tire l’énergie de son poids qui lui procure la vitesse. Grâce à l’allongement de ses ailes, il plane sur de longues distances en perdant peu d’altitude. A intervalles réguliers, le pilote exploite le mouvement ascendant de certaines masses d’air pour gagner de l’altitude et prolonger son vol.

Les parties principales du planeur

La voilure du planeur est constituée d’ailes de grande envergure: de 15 mètres pour les monoplaces standards à plus de 25 mètres pour les biplaces de performance. L’ETA, le plus performant des planeurs, a une envergure de 30,9 mètres. A chaque extrémité de l’aile on trouve les ailerons.

Le fuselage est étroit pour offrir le moins de résistance possible à l’air, il se termine par l’empennage qui porte les gouvernes de profondeur et de direction.

L’habitacle offre un confort permettant des vols de plusieurs heures pour une ou deux personnes. Il est fermé par une large verrière garantissant une excellente visibilité dans toutes les directions.

Le cockpit

Le cockpit offre le meilleur compromis entre le confort du pilote, sa sécurité et l’aérodynamisme du planeur. Les commandes et/ou le siège sont réglables en fonction de la taille pour garantir un vol sans fatigue. Le tableau de bord regroupe tous les instruments de vol.

L’exiguïté apparente disparait totalement derrière la sensation de totale liberté que procure le vol.

Les planeurs biplaces sont utilisés pour l’école et les ballades à deux. Lors des baptêmes et des vols d’initiation le passager est placé à l’avant, il profite ainsi des meilleurs sensations.

Les commandes

Les commandes de vol principales sont le manche et le palonnier, leur usage est décrit en détail dans la page suivante.

Les autres commandes sont repérées par des couleurs, les mêmes sur tous les planeurs:

  • la poignée bleue, à gauche du cockpit commande les aérofreins qui détruisent la finesse du planeur pour augmenter son taux de chute et réduire la longueur de piste nécessaire à l’atterrissage.
  • en fin de treuillée ou de remorquage, le pilote se libère du câble en tirant la poignée de largage, de couleur jaune.
  • pour améliorer sa finesse, le planeur ci-contre est équipé d’un train d’atterrissage rentrant qui se manœuvre avant la poignée noire.
  • la manette du compensateur permet de régler la position  du manche au neutre afin que le planeur conserver son assiette de vol sans effort du pilote.
  • les poignées rouges commandent l’ouverture de la verrière.
  • à droite du siège se trouve le micro de la radio.

Le train d’atterrissage

Sauf quelques rares exceptions, le train d’atterrissage est monotrace, c’est à dire constitué d’une seule roue dans l’axe du fuselage. Il est rentrant  sur les planeurs performants.

Des roues secondaires peuvent être ajoutées à l’avant ou à l’arrière du fuselage pour faciliter les manœuvres au sol. C’est le cas sur l’Alliance 34 ci-contre. La roulette avant est parfois remplacée par un sabot qui protège le fuselage et freine à l’atterrissage.

Au décollage, un aide maintient l’équilibre  sur les premiers mètres du roulage en soutenant l’extrémité de l’aile. Dès qu’il atteint une faible vitesse, le pilote contrôle seul cet équilibre grâce à l’efficacité des ailerons.

A l’atterrissage, en fin de roulage, le planeur s’incline et se pose sur l’une de ses ailes.